BlaBlaCar, Waze ou encore Uber ont engagé des discussions avec des collectivités. Ils défendent un échange « gagnant-gagnant ». La démarche traduit aussi une reconnaissance progressive de leur rôle croissant dans les territoires. « Nous voulons rencontrer les villes pour leur demander ce qu’elles veulent faire et leur proposer notre technologie ». Lorsqu’il s’exprime au congrès de la FNTV (Fédération nationale des transports de voyageurs) en octobre, Thibaud Simphal, alors directeur général d’Uber France, depuis promu directeur général pour l’Europe de l’Ouest, affiche clairement son intention de discuter davantage avec les collectivités.

Les aéroports de Bruxelles et de Miami ont annoncé le lancement de Pharma.Aero. Cette organisation a pour vocation "d’améliorer le traitement des produits pharmaceutiques" tout au long de la chaîne du fret aérien. L’industrie du fret aérien redouble d’initiatives pour bichonner le secteur des produits pharmaceutiques. Le 27 octobre, à l’occasion du Air Cargo Forum qui se déroulait à Paris, l’aéroport de Bruxelles et celui de Miami ont annoncé le lancement d’une sorte de réseau mondial de coopération, Pharma.Aero. 

Les personnes vivant à proximité d'axes routiers très fréquentés ont un risque accru de démence par rapport aux autres, entre 2 et 7 %. Faut-il s'en inquiéter ? Réponse d'un spécialiste. Les personnes qui habitent à proximité d'axes routiers très fréquentés ont un risque accru de démence par rapport à celles qui en sont plus éloignées, montre une étude canadienne publiée le 4 janvier 2017 dans la revue The Lancet : selon ces travaux de grande ampleur, le risque de démence chez les personnes qui habitent à 50 mètres d'artères à forte circulation est supérieur de 7% à celui des personnes qui habitent à plus de 200 mètres de telles routes. 

Les compensations liées au relèvement du seuil d’assujettissement des entreprises au versement transport n'ont pas été versées aux collectivités en 2016. Un nouveau mode de calcul a été voté au Parlement fin 2016 et le gouvernement assure désormais que les régularisations, qui ne devraient pas dépasser 80 millions d'euros, interviendront en mai 2017.

Pour doper ses échanges internationaux et participer activement à la "chaîne de valeur mondiale", un pays a tout intérêt à soigner ses connexions aériennes. Une évidence, certes, mais que vient étayer par des chiffres un rapport du cabinet Developing Trade Consultants, réalisé pour le compte de IATA.